Parenthèse estivale avec le Rosé d'Anjou...
Dis-donc, c’est un chouette coin :
une table ombragée, un joli plan d’eau, un château qui nous regarde d’en haut… Voyons un peu qui a eu la bonne idée de m’apporter ici : des petits et des grands bipèdes, on dirait bien une famille. Les mini-humains jouent au ballon un peu plus loin, ils n’ont pas l’air de s’intéresser à moi : tant mieux, ça n’est pas mon public.
Qu’est-ce que c’est que ça, une nappe ???
Yes, un pique-nique !
Pourvu qu’ils aient pensé à prendre des verres et pas ces vilains gobelets, recyclables certes, mais qui ne me permettent absolument pas d’exprimer tout mon potentiel. Un vrai verre à pied laisse voir ma luminosité, mon aspect cristallin, ma couleur rose-rouge aux reflets saumonés… une véritable invitation à approcher sa truffe pour sentir mon bouquet de fruits rouges, de rose, de bonbon anglais…
Oh, quelle bonne idée ! Ils ont prévu un sac isotherme pour garder ma fraîcheur ! En plein été, il ne manquerait plus que j’attrape chaud. Je suis peut-être souple et tendre, mais avec la température je ne transige pas : un Rosé d’Anjou, ça se boit frais. En tout cas si vous voulez pleinement goûter mes saveurs de framboise et griotte, et la finale aux notes mentholées-poivrées avec des parfums d’agrumes.
Bon, ce n’est pas le tout mais il fait faim. Qu’est-ce qu’on mange ? Du melon, de la charcut’, une petite salade concombre-feta (pourvu qu’ils n’aient pas oublié le pain). Et le dessert ? Vous avez pensé au dessert ? Eh ben voilà, des tartelettes à la framboise.
Parfait, j’en suis !